21 octobre 2005
Fil amant d'Ophélie.
Je me suis tant noyée de rives en rives
J'en ai tant traversé des eaux vives
Le corps baigné de caresses
Le coeur en apné sous l'ivresse
J'en ai laissé des cheveux d'ange
Enlacés aux bras des étranges
J'ai aimé leur folie
Je l'ai bu jusqu'à la lie
Des espérés sans avenir
En eux me travestir
Me débattre dans leur torrent
Mes bras sans secours que le vent
Me puiser jusqu'au fond de l'âme
Je me suis cognée à leur rame
Assomée de leur délir
J'ai fini par m'assoupir
Larmes en rivière de ma vie
Mes fils amants d'Ophélie
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