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le blog de luciole
10 décembre 2005

Les histoires d'amitiés ne finissent pas toujours...

Jumelles
photo Luciole. Cliquez

Samantdi à écrit un très joli billet sur les amitiés qui passent qui lui avait été inspiré par Barnabé, "avancer la bande". Comme une chaîne instinctive, cela m'a donné envie d'écrire sur elles, ces amitiés comme des ailes de l'instant.

Je n'ai qu'une seule amie d'enfance, je devrais dire d'adolescence. On a traverser tant de larmes, de rires, de confidences, ensemble... Je me souviens d'une époque où nous attendions quelques choses l'une de l'autre, je me souviens d'une époque où nous nous sommes déçues, je me souviens d'une époque où nous nous sommes aimés enfin. Il en faut du temps pour lâché la prise aux projections et être capable d'aimer l'autre, un point c'est tout, quelque soit ses choix. Ce qu'il y a de magique avec cette amie, c'est que bien que nous ayons des vies très différentes maintenant, quand nous nous retrouvons c'est comme si on s'était quitté la veille. Nous reprenons nos discussions. Ce qui n'a pas changé, c'est cette façon que nous avons de nous interroger sur nous même, d'être curieuse de l'autre.

Dans mon histoire j'ai longtemps eu besoin de peu d'amitié, j'avais mes soeurs qui remplissaient ce rôle. L'une d'elle particulièrement semblait suffire à mon besoin de confidence, d'affection et de sécurité. Longtemps je n'ai eu que des camarades de passage, avec lesquels je ne m'investissait que très peu. Puis il y a eu celles que je prenais sous mon aile, avec mes phrases toutes faites sur ce que je pensais savoir déjà. Celles qui m'appelaient à l'aide, me rejetaient ensuite pour avoir été le témoin de leurs échecs ou de leurs peurs, celles avec lesquelles j'ai été maladroite...

Puis il y en eu une autre, une amitié de jeune femme, une rencontre comme un coup de foudre, une qui ne s'est jamais démentie. Le temps parfois qui nous éloignent et encore cette magie qui fait que l'on peut se retrouver toujours, sans avoir besoin de se réadapter.

Ce que j'ai découvert assez récemment, se sont les amitiés masculines. Longtemps, il me fut difficile de considérer un garçon, un homme comme un ami, j'avais une image un peu trop saccagé par mon père pour pouvoir parler de confiance. Il y a deux ans, j'ai traversé des épreuves très difficiles et curieusement, je me suis retrouvée entourée d'homme. Je crois que j'avais besoin de me réconcilier... Ce frère qui m'avait tant manqué, je l'ai trouvé chez eux, ces quelques uns. Protection, écoute, intéret, simplicité, avec cette parcelle de séduction et pourtant sans ambiguïté... la plupart du temps... Sourire... Je leur doit beaucoup à ces quelques uns, ils ne le savent pas toujours, ils n'ont pas toujours fait exprès, mais ils m'ont doucement mené vers celui que j'aime aujourd'hui.

Et maintenant Je suis l'amie de bien plus de personne, des amitiés à la fois exigeantes et tolérentes, des amitiés de solidarités et de tendresse, des bras qui peuvent se tendre, des épaules qui peuvent accueillir, les miens, les leurs. Ce que nous partageons, précieuse complicité, étonnante découverte, et quelques une de très neuves sur la toile...

D'ailleurs si l'une d'entre elle souhaite reprendre le flambeau pour nous parler d'amitié, ce sera un plaisir de la(e) lire...

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Commentaires
L
Tu es toujours le bien venu... ;-)
F
Merci, Luce, c'est vrais que je me sent bien ici ;-)<br /> <br /> Traou, tu vois qu'il faut que tu viennes à ParisCarnet. Nous avons des choses à nous raconter et nos jeunesses ont peut être été contemporaines ;-)
L
Tu me le signaleras que je ne le rate pas alors... Sourire... Tu peux t'adresser à François ici, il est comme chez lui... SOurires...
T
Moi aussi les textes de Barnabé et Samantdi, et le tien aujourd'hui, m'interrogent et m'émeuvent sur ce beau thème qu'est l'amitié, et me donnent envie de continuer cette chaine "instinctive" comme tu le dis si joliment... Je vais y réfléchir avant d'écrire sur ce sujet, car certains aspects sont parfois... douloureux...<br /> <br /> PS à François Granger (si tu permets, Luciole) : Frédéric Mey, toute ma jeunesse ! Qu'est-ce que c'était bien, doux et triste....
L
Oui, de belles amitiés... Sourire... Et ton concours ça en est ou?
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