Coup de stress
Vous savez quoi, je hais les problème d'argent, je hais avoir ce noeud au ventre et me demander si ça va passer et comment je vais passer le mois prochain alors que celui là n'est même pas fini! Putain, l'été pour moi c'est rude!
Il faut que je jongle, je pense que ça va passer mais je ne peux pas m'empêcher de sentir le stress, j'arrive pas à relâcher vraiment, je sens que mon corps m'envoie les signaux d'alerte, vous connaissez, l'acidité qui commence à tordre l'estomac. Je n'arrêtte pas de me demander pourquoi je me sens fatiguée, mais c'est le stress, juste ce putain (oui encore, ça défoule parfois la vulgarité) de stress! Je me dis que d'autres connaissent des situations bien pire, je me dis que dès que mes activités vont retrouver leur rythme ça va aller mieux, mais rien à faire le noeud au bide est là! Ah! Beurk! Comme si le stress ça pouvait se vomir! Et puis là tout de suite maintenant je ne peux pas agir, je suis obligée d'attendre la semaine prochaine, et puis d'attendre encore la fin du mois, et puis d'attendre encore que certaines administrations prennent une décision! Putain que j'aime pas dépendre de ces attentes! Une envie de crier, un bon crie qui défoule! ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh!
Ça déclenche des peurs chez moi, comme si j'avais trop de chose à apréhender d'un coup, l'examen en septembre et les révisions qui vont avec, mon changement de statut, mon envie de partir pour travailler mieux. Je me dis que si maintenant je me trouve déjà fatiguée et dépassée comment je peux espérer m'en sortir à Paris.
J'étais pas comme ça avant, j'ai peur de plus avoir assez "la niac", j'ai ce reste de peur d'avoir été au bout de mes forces et de jamais totalement les retrouver. Ce n'est que ma peur, ce n'est pas moi, elle va me traverser et il ne restera que moi... Je souffle, pas de panique, ne pas se laisser submerger par la panique, je vais appréhender chaque chose après l'autre, on verra bien... D'abord mes révisons puisque pour l'argent je suis obligée d'attendre, voilà, chaque chose en son temps... J'ai toujours le noeud au ventre... Je vais faire avec, ça passera, ça passe toujours...